JDR – Avant-propos.

« Un jour, toujours ! »

Novélisation d’un JDR narratif

Création du scénario : Zoryynn.

Rédaction de la novélisation : Arkady, Zoryynn.

Relecture, corrections : Aëla, Mr.Apparemment .

Avant-Propos

Les textes suivants sont la “novélisation” d’un jdr (jeu de rôle) narratif mis en place par quelques membres de la bot-gaming.

L’univers de ce JDR est ainsi tiré des romans « Les Lames du Cardinal », de Pierre Pevel. L’aventure se déroule donc dans le Paris des années 1630. À l’exception près que dans cet univers alternatif et uchronique, la magie est présente dans le monde. Tout comme les Dragons, espèce néanmoins en voie d’extinction dont certains sont capables de prendre apparence humaine. Et d’utiliser la magie.

À cette époque, la France vacille et ses intérêts sont menacés par de nombreux ennemis, au premier rang desquels la cour des Dragons espagnole et la Griffe Noire. Société secrète particulièrement puissante en Espagne, le but de celle-ci est de plonger l’Europe dans un chaos propice à l’instauration d’un règne draconique absolu.

Afin de contrer ces tentatives, le Cardinal de Richelieu fit appel à un groupe ultra secret. Six hommes, un sang-mêlé et une femme, menés par le capitaine La Fargue formèrent donc les Lames du Cardinal. Leurs différentes capacités permirent ainsi de contrer de nombreuses tentatives de prises de pouvoir au fil des années. Malheureusement, en 1628 à la Rochelle, la mission des Lames échoua. L’un d’entre eux, Louveciennes a trahi les Lames, un autre, Bretteville, mourut héroïquement et, pour des raisons politiques, le groupe fut alors dissous. Chacun retourna donc contraint et forcé à ses occupations premières.

Le tome 1 de la saga commence 5 ans plus tard, lorsque le Cardinal ordonne finalement au capitaine La Fargue de reformer les Lames afin d’accomplir une nouvelle mission. Anibal Almadès, Antoine Leprat, Saint-Lucq, Nicolas Marciac, Ballardieu et Agnès reprennent donc du service pour le bien de l’Etat.

Notre aventure JDR commence en 1633, à la fin du premier tome, alors que les Lames du Cardinal viennent de faire échouer la tentative d’implantation d’une loge de la Griffe Noire en France. Dans l’action, une nouvelle recrue a rejoint l’équipe : Arnaud de Laincourt, ancien garde du Cardinal et espion ayant infiltré un temps la Griffe Noire.

M.J et P.N.J. : Zoryynn.

Agnès, baronne de Vaudreuil : Aëla.

Anibal Antonio Almadès di Carlio : Mr.Apparemment.

Antoine Leprat, chevalier d’Orgueil : Arkady.

Vos hommes et vous aimiez à vous appeler les « Lames du Cardinal », ce me semble. C’était un nom qui ne se murmurait pas sans inquiétude chez les ennemis de la France. Pour cela, entre autres raisons, il me plaisait. Gardez-le.”

Le Cardinal à La Fargue – Les lames du Cardinal.

Personnages.

Agnès, baronne de Vaudreuil.

La baronne Agnès de Vaudreuil est la fille d’un officier ayant servi sous les ordres d’Henri IV. À la mort de sa mère (morte en couche), elle fut élevée par Marion, une servante, et Ballardieu, un vieux soldat. Ce dernier lui enseigna la bonne chère et l’art du combat. Très attaché à elle, il la suit tout le temps et prend souvent sa défense même si elle n’en a guère besoin. Novice chez les sœurs de Saint-Georges, elle refusa de prendre le voile des Châtelaines et préféra la vie d’aventure offerte par les Lames du Cardinal.

Recrutée par La Fargue en même temps que Ballardieu, ses connaissances d’ancienne novice sont particulièrement utiles au groupe. En outre, elle sait parfaitement bien se battre, monter à cheval et n’est pas la dernière pour partir au combat ! Vêtue en cavalière, avec bottes, chausses et corset à une époque où les femmes portent jupons et dentelles, elle attire indéniablement le regard des hommes. Mais bien fol est celui qui pense que son joli minois sera facile à conquérir. Plus d’un s’y est déjà cassé les dents après avoir rencontré sa rapière. Cette dernière cache d’ailleurs un stylet dans son pommeau.

Agnès, illustration du JDR

“Nous nous sommes tous inquiétés, […] Ne compte pas que les autres te le disent, mais tu nous as fait peur. Et sache que si tu t’avises encore de nous laisser aussi longtemps sans la moindre nouvelle, je t’arrache les yeux. Compris ?”

Agnès à Marciac – L’Alchimiste des Ombres

“Elle était d’une beauté sévère et farouche qui frappait : silhouette élancée, port fier, teint pâle, yeux verts, lèvres sombres et pleines, longue chevelure noire dont une natte ne réussissait jamais à contraindre les lourdes boucles bien longtemps. Mais on s’étonnait surtout de ses cuissardes, de ses chausses noires et de son corset de cuir rouge passé sur une chemise blanche. C’était un accoutrement pour le moins audacieux. Et non contente de s’afficher ainsi en public, non contente de sortir en cheveux, elle portait l’épée et montait à cheval comme un homme. Vraiment, il y avait là matière à scandale…”

L’Alchimiste des Ombres – Extrait

Anibal Antonio Almadès di Carlio.

Anibal Almadès est le compagnon le plus proche du capitaine La Fargue. Exilé politique espagnol qui a trouvé refuge en France, il est un excellent maître d’armes bien que certains lui dénient le droit d’enseigner en France sous prétexte de son origine étrangère. Ces derniers trouvent néanmoins à qui parler lorsqu’il est question de le chasser. Etant dans l’entourage de La Fargue et Louveciennes, avant même la création des Lames, il fait ainsi partie de la compagnie dès ses tous débuts. Inégalé l’épée en main, son caractère peu démonstratif le cantonne surtout dans l’ombre, pour des tâches exécutives.

Peu bavard, la plupart du temps il se contente d’écouter et d’intervenir uniquement si la situation le requiert. Ou si son avis est sollicité. Son passé semble nimbé de mystère, mais nul n’a jamais osé aborder le sujet avec lui. Il a en outre la manie de tout reproduire par trois fois. Ainsi il aiguise sa rapière de trois coups à droite, puis trois à gauche. Il ressert les sangles de sa selle par trois petits coups. Il frappe par trois fois à l’huis pour s’annoncer…

Almadès, illustration du JDR

“Vous direz à celui qui vous envoie qu’il est un bien piètre maître d’armes et que ce que j’ai vu de sa science, au travers de votre performance, donne à rire… Maintenant, videz les lieux.”

Almadès à Lorbois – Les Lames du Cardinal

“Almadès, à l’opposé, était la sévérité incarnée. Plus âgé d’une quinzaine d’années [que Marciac], le poil noir et la moustache grisonnante, il économisait ses gestes autant que ses mots, et son long visage aux traits anguleux n’exprimait, au mieux, qu’une réserve austère. Il avait la taille impeccablement prise dans un vieux pourpoint reprisé ; la plume manquait à son chapeau, tandis que les manches et le col de sa chemise arboraient une dentelle que le temps n’avait pas épargnée. On le devinait donc pauvre. Mais ce dénuement n’entamait pas sa dignité : elle n’était qu’une épreuve de plus à laquelle il opposait un stoïcisme aussi orgueilleux qu’inébranlable.”

Les Lames du Cardinal – Extrait

Antoine Leprat, chevalier d’Orgueil.

Antoine Leprat, chevalier d’Orgueil, était un Mousquetaire du Roi avant de devenir une Lame du Cardinal. Il intégra celles-ci à la demande de La Fargue et Louveciennes en même temps que Bretteville, un autre mousquetaire. Lors de la dissolution des Lames, en 1628, il réintégra donc son corps d’origine jusqu’à ce que le Cardinal et La Fargue ne le rappellent à leurs services 5 ans plus tard. Durant ses années de service au sein des mousquetaires il se fit cependant de nombreuses relations. En plus d’être un protégé du capitaine de Tréville, il s’est ainsi lié d’amitié avec les célèbres Athos et D’Artagnan. Fin bretteur, bien connu à Paris, au Louvre comme dans toutes les salles d’armes, il passe pour être l’un des meilleurs épéistes du royaume.

Possédant une étrange rapière blanche, objet de nombreuses rumeurs et théories, il cultive le secret sur cet étrange équipement et répond rarement aux questions qui lui sont faites sur son origine. La rumeur raconte cependant que celle-ci est taillée d’un seul tenant dans une dent de Dragon ancien. Plus légère et plus solide que les lames en acier, elle est une arme redoutable entre ses mains. Discret et avisé il occupe officieusement la fonction de lieutenant auprès du capitaine La Fargue. Atteint de la ranse (une maladie incurable, transmise par les Dragons, qui fait se développer de larges taches violacées sur la peau et contamine peu à peu le sang) depuis deux ans, il se sait plus ou moins condamné à long terme.

Leprat, illustration du JDR

“Je suis un soldat : je sers où l’on me dit de servir. Et si cela ne suffisait pas, je suis une Lame.”

Leprat, au capitaine La Fargue – Les Lames du Cardinal

“Parut un gentilhomme vêtu d’un pourpoint cramoisi à boutons et crevés noirs. Il était grand, se tenait bien droit, avançait d’un pas ferme. On devinait aisément qu’il était – ou avait été – un officier. Il avait trente-cinq à quarante ans, les traits marqués et le regard assuré de ceux qui savent qu’ils n’ont pas failli, et ne failliront jamais. Il était armé d’une rapière désormais célèbre, toute blanche, en ivoire, taillée de la pointe au pommeau dans une dent de dragon, il la portait à droite, comme le gaucher qu’il était.”

L’Alchimiste des Ombres – Extrait

Les autres Lames (pnj).

Le capitaine La Fargue.

La Fargue, illustration du JDR

Etienne-Louis La Fargue est le commandant des Lames du Cardinal, dont il a choisi – Saint-Lucq mis à part – la totalité les membres. Ayant fondé ce groupe avec son ami Louveciennes, il est resté très marqué par la trahison de ce dernier. D’autant que cette trahison à causé la mort de Bretteville, le fils aîné du marquis d’Aubremont, un autre de ses amis proches. Échaudé par le désastre de La Rochelle et la disgrâce qui suivit, il hésita à reformer sa troupe cinq ans plus tard. Néanmoins le Cardinal sut trouver les arguments pour le convaincre.

“Je crois que Votre Éminence savait que je n’abandonnerais pas l’une de mes… l’une de ses Lames. Je crois que Votre Éminence avait deviné que j’en viendrais à affronter la Griffe noire. Je crois, enfin, que Votre Éminence ne pouvait faire autrement que de me donner les ordres qu’elle m’a donnés, de peur de déplaire à l’Espagne. Mais malgré tout, Votre Éminence souhaitait que je poursuive.”

La Fargue à Richelieu – Les Lames du Cardinal

C’était un gentilhomme blanchi sous le harnois de la guerre. Grand, vigoureux, encore solide malgré les années, il avait des bottes hautes aux pieds, le chapeau à la main et la rapière au côté. Il portait un pourpoint ardoise à petits crevés rouges et des chausses assorties dont la coupe était aussi austère que l’étoffe. Sa barbe rase était du même gris argenté que ses cheveux. Soigneusement taillée, elle couvrait les joues d’un visage sévère creusé par les combats et les longues chevauchées sans doute, par les regrets et les tristesses peut-être. Son port était martial, assuré, fier, presque provocant. Son regard n’était pas de ceux que l’on fait baisser.”

Les Lames du Cardinal – Extrait

Arnaud de Laincourt.

Laincourt, illustration du JDR

Arnaud de Laincourt, est le dernier membre en date à rejoindre les Lames du Cardinal. Autrefois enseigne du Cardinal et espion pour celui-ci, il réalisa une périlleuse mission en intégrant la Griffe Noire afin de démanteler cette dernière de l’intérieur. C’est donc en grande partie grâce à lui que les Lames purent interrompre la cérémonie organisée par la Malicorne, visant à créer une loge de la Griffe Noire en France. Sa couverture ayant néanmoins dû être dévoilée lors de cet événement, par égard pour ses services rendus, le Cardinal demanda à La Fargue d’intégrer le jeune homme à sa troupe en 1633.

Espion accompli, il connaît bien des ruses et des astuces qui s’avèreront sans doute d’un grand recours aux Lames. Juste, mais parfois froid et distant, il aime la solitude. Il est hanté par le fantôme du “Vielleux”. Ce dernier était son seul contact durant son infiltration et il trouva la mort des mains de la Malicorne. Bien qu’il ne soit pas fautif, il s’estime néanmoins responsable de la mort de ce dernier. Aussi, il n’est pas rare de l’entendre parler seul. Il garde auprès de lui un vieux dragonnet, maigre et loqueteux, rusé et malicieux : Maréchal, le dragonnet du “Veilleux”. Il a d’ailleurs pour lui beaucoup d’affection.

“Il y a longtemps que je fais le métier d’espion, Gagnière. Assez longtemps pour savoir que les serviteurs de mon genre sont aussi volontiers sacrifiés que la piétaille sur le champ de bataille.”

Laincourt à Gagnière – Les Lames du Cardinal

“Mince et souple, Arnaud de Laincourt pouvait approcher la trentaine. Il avait le sourcil sombre, l’œil d’un bleu cristallin, le nez droit, les joues glabres et le teint pâle. Ses traits fins étaient empreints d’un charme étrange, à la fois sage et juvénile. On l’imaginait plus volontiers étudiant la philosophie à la Sorbonne que revêtu de la tenue ordinaire des gardes à cheval du Cardinal.”

Les Lames du Cardinal – Extrait

Ballardieu.

Ballardieu, illustration du JDR

Vieux soldat sans éducation, la loyauté et le sens pratique de Ballardieu n’ont que peu d’équivalents. Attaché à Agnès de Vaudreuil depuis l’enfance de cette dernière, il veille constamment sur sa protégée comme sur sa propre fille, quitte à briser quelque os au passage. Son efficacité à la bataille fit maintes fois merveille. Artificier à ses heures perdues, il est un atout non négligeable pour l’équipe malgré son penchant un peu trop prononcé pour la bonne chère et surtout la bouteille.

“Juste un renseignement, messieurs. Je désirerais savoir auquel de vous quatre je vais avoir l’honneur de casser le crâne le premier.”

Ballardieu à quatre hommes médisant sur Agnès – Les Lames du Cardinal

“Massif, grisonnant, il était un vieux soldat que les années, le vin et l’abus de bonne chère avaient empâté. Une couperose naissante ornait ses pommettes. L’œil restait vif, cependant, et l’homme était encore capable d’assommer un âne d’un coup de poing.”

L’Alchimiste des Ombres – Extrait

Nicolas Marciac.

Marciac, illustration du JDR

Nicolas Marciac a toujours été considéré par les autres Lames comme un jeune frère turbulent, exaspérant et attachant à la fois. Ses frasques mirent maintes fois les Lames dans des positions délicates, et sa faculté à s’attirer les foudres des maîtres des bas-fonds avaient ainsi le don de déclencher la colère du capitaine La Fargue. Amant de la belle Gabrielle, tenancière d’un bordel appelé “Les Petites Grenouilles” il n’en est pas moins volage et séducteur. Quoique étonnement fidèle à cette dernière. Ayant étudié à la faculté de Montpellier il a failli devenir médecin. De fait, il est celui vers qui les membres de la troupe se tournent volontiers pour faire soigner leurs blessures.

“Toutes les vies mènent au cimetière, capitaine. Il n’importe que de rendre le chemin agréable.”

Marciac à La Fargue  – Les Lames du Cardinal

“Marciac était blond, bel homme et charmeur. Ses cheveux avaient toujours besoin d’un coup de peigne, ses joues d’un coup de rasoir, ses habits d’un coup de fer et ses bottes d’un coup de brosse, mais il jouissait d’une élégance naturelle qui s’accommodait parfaitement de cette nonchalance. Il était plus ou moins gascon, plus ou moins gentilhomme et plus ou moins médecin. Il était surtout un redoutable escrimeur, un joueur acharné et un séducteur impénitent qui ne comptait pas plus ses duels que ses dettes ou ses conquêtes.”

L’Alchimiste des Ombres – Extrait

Saint-Lucq.

Saint-Lucq, illustration du JDR

Il est le seul membre des Lames (du moins avant l’arrivée de Laincourt) à n’avoir pas été recruté directement par La Fargue. En effet, c’est le Cardinal lui même qui le fit entrer dans le groupe. Sang-mêlé issu des amours entre une femme et un dragon, il n’est pas humain. De ce fait, il a donc des capacités que les autres n’ont pas à commencer par des sens plus développés que la normale. Véritable créature de la nuit, il est capable de se fondre dans les ombres comme personne.

Espion émérite et assassin solitaire il ne goûte que fort peu les joies de la vie en groupe. D’une fidélité sans faille au Cardinal il va souvent par monts et par vaux pour des missions secrètes dont même les autres ne sont pas toujours au courant. Il n’en reste pas moins qu’ils savent pouvoir compter sur lui à tout moment. D’ailleurs il s’est fait une spécialité d’arriver à l’improviste pour sortir ses camarades de situations plutôt fâcheuses et à première vue inexpugnables (à part pour lui !)

“Tu préfères que tes victimes soient bien vives et se défendent, n’est-ce pas ? Ma foi, moi aussi…”

Saint-Lucq, à un dragonnet – Les Lames du Cardinal

“Il était entièrement vêtu de noir – chausses et pourpoint, bottes et gants, feutre. Même la belle garde en panier de sa rapière était noire. Une fine plume écarlate, cependant, ornait son chapeau. Elle était de la même couleur que les verres des curieuses bésicles rondes qui protégeaient ses yeux reptiliens. Car Saint-Lucq était un sang-mêlé. Du sang de dragon coulait dans ses veines, ce qui pouvait se deviner au charme animal et ténébreux qui émanait de lui. Souple et racé, sinistre et élégant, Saint-Lucq était une arme magnifique et mortelle.”

Le Dragon des Arcanes – Extrait

Résumé “rapide” du tome 1.

– L’Espagne fait savoir à la France qu’ils sont à la recherche d’un disparu. À la demande express de celle-ci et afin de préparer le terrain pour asseoir sereinement les bases d’un futur traité, le Cardinal de Richelieu accepte de mener l’enquête.

– Le capitaine La Fargue, ancien commandant les Lames du Cardinal est invité par ce dernier à reformer le groupe. Pour le convaincre le Cardinal fait savoir qu’il s’agit de la sécurité de la fille de La Fargue. Ce dernier avait jusque là toujours tenue l’existence de cette dernière secrète. Coincé, La Fargue accepte et commence à regrouper ses hommes.

– Dans le plus grand secret, la vicomtesse de Malicorne, une Dragonne et le marquis de Gagnière, un humain qui lui sert d’émissaire et de bras droit tentent d’instaurer une loge de la Griffe Noire en France. Salveda, un agent espagnol de la Loge mère en Espagne, vient les rejoindre.

– Antoine Leprat, Mousquetaire du Roi essuie de nombreuses embûches sur la route qu’il emprunte pour livrer un courrier secret. Après avoir été rattrapé par un petit groupe de bandits dont il s’est débarrassé assez facilement (à l’exception de leur chef, Malencontre, qui s’est enfuit), il arrive à Paris où il est attendu par Gagnière qui l’abat d’une balle en plein cœur pour tenter de lui dérober son courrier.

– Laincourt, enseigne aux gardes du Cardinal est pris en train d’espionner les courriers de Richelieu. Envoyé au Châtelet, il est passé à la question avant d’être relâché après avoir affirmé détenir une copie d’un courrier compromettant pour Richelieu.

– Le capitaine La Fargue bat le rappel des troupes. Almadès, Marciac, Agnès et Ballardieu le rejoignent à l’hôtel de l’Épervier. Peu de temps après, Leprat, bien en vie, les y rejoint. La Fargue les met donc au courant de la mission : retrouver Irebàn, un chevalier Espagnol. Bien que l’Espagne soit l’ennemie de la France, ils acceptent la mission.

– Les Lames découvrent que le chevalier d’Irebàn est venu en France avec Castilla, un ami. En fouillant leur logis, ils tombent nez à nez avec Malencontre, que Leprat reconnaît. Ils parviennent à capturer ce dernier, mais très vite, Rochefort, sur ordre du Cardinal récupère Malencontre.

– Ils tombent finalement sur Cécile, la compagne de Castilla qui allait se faire enlever par des sbires de Salveda. Marciac la secourt de justesse et la ramène à l’hôtel de l’Épervier où elle explique qu’avec Castilla ils sont à la recherche d’Irebàn qui a disparu depuis quelques jours. Mais Castilla semble désormais avoir lui aussi disparu.

– Laincourt est contacté par la Griffe Noire laquelle s’inquiète de savoir s’il a ou non trahit. Il exige alors la protection de celle-ci en échange de ses informations

– Le Capitaine et Almadès retrouvent finalement Castilla. Après de terribles tortures, il a été laissé pour mort dans son logement en feu par la Griffe Noire. Ils parviennent à le sauver et à le cacher pour sa sécurité. Il leur dit alors deux mots “garra negra”.

– Dans le même temps, Agnès, partie fouiller dans la demeure de Cécile est confondue avec la jeune fille et enlevée par Salveda. Saint-Lucq, dernier membre des Lames assiste à l’enlèvement. Mais sur un regard d’Agnès il comprend qu’elle ne veut pas qu’il intervienne. Il laisse donc faire avant de rentrer annoncer la nouvelles aux Lames.

– La Griffe Noire, grâce aux aveux de Castilla, a compris qu’Irebàn et Cécile sont une seule et même personne. Mais ils ont aussi découvert que ces derniers ne fuyaient pas la Griffe Noire pour la trahir, mais simplement le père de Cécile. Les Lames, grâce aux recherches de Saint-Lucq arrivent à la même conclusion.

– Laincourt, testé par la Griffe Noire va demander au comte de Ponteverda, l’émissaire de l’Espagne en France, d’exiger le retrait des Lames de l’affaire. En effet, la Griffe Noire sait désormais que Cécile est sa fille. Pensant la détenir (alors qu’il s’agit en vérité d’Agnès), ils font pression sur ce dernier. Coincé, il contacte le Cardinal. Il l’informe que le chevalier est rentré au pays de lui même et que les Lames doivent se retirer.

– Comprenant qu’Agnès est entre les mains de la Griffe Noire, La Fargue décide d’aller demander de l’aide au Cardinal. Néanmoins, afin de maintenir des bonnes relations avec l’Espagne ce dernier leur ordonne d’abandonner les recherches et Agnès. Refusant de s’avouer vaincu ils montent au point un plan pour faire libérer Malencontre du Châtelet afin de l’interroger eux-même. Leprat prendra donc sa place et Malencontre sortira alors habillé en mousquetaire au moment de la relève de la Garde.

– Satisfaits des preuves d’obéissances de Laincourt, Gagnière et la Malicorne s’apprêtent à le faire entrer dans la Loge lors de la cérémonie qui se prépare. Il s’agit en réalité d’un piège puisqu’ils ont découvert que ce dernier n’avait en réalité jamais trahis le Cardinal mais avait fait monter une fausse accusation pour que la Griffe Noire l’accepte dans ses rangs. Le but était de découvrir le traître véritable : Saint-Georges, le capitaine des gardes du Cardinal, qui espionnait ce dernier et livrait notamment les itinéraires des courriers secrets à la Griffe Noire.

– Alors que Laincourt parvient à s’enfuir dans les couloirs du château, Agnès, enfermée dans une geôle s’évade. Elle interrompt au passage la cérémonie d’initiation qui était en cours.

– Informé par Malencontre du lieu où pourrait se trouver Agnès, les Lames, minorées de Leprat toujours au Châtelet, investissent à leur tour le château fort. Ils parviennent ainsi à récupérer Agnès et à sauver Laincourt, lequel a eu le temps de tuer Saint-Georges. Gagnière est fait prisonnier par Saint-Lucq. Salveda lui, parvient à s’enfuir avec la vicomtesse de Malicorne en piteux état mais en vie.

– Sur ordre de Tréville, Leprat est libéré du Châtelet et retrouve les Lames. Le Cardinal, à mi-mots félicite La Fargue pour avoir fait chuter la création d’une loge française de la Griffe Noire. Mais il se voit une fois de plus obligé de désavouer tout haut leurs actes. Il en profite pour lui demander d’intégrer Laincourt.

– Agnès et Leprat s’interrogent sur cette mystérieuse jeune fille qui semblait tant troubler leur capitaine. Ils s’étonnent également de voir que ce dernier se défie désormais d’eux, leur cachant des éléments essentiels. Mais ils en viennent à la conclusion qu’il a ses raisons. D’autant que vu les informations obtenues par Rochefort, il semble évident que quelqu’un renseigne le Cardinal en secret.

– Marciac, en entretien privé avec Rochefort, refuse de dire ou se trouve désormais Cécile. Mais il est évident qu’il est celui qui espionne ses camarades…

– Dans le même temps, La Fargue découvre que l’émissaire espagnol n’est autre que Louveciennes. Il avoue au passage à ce dernier que Cécile n’est pas la fille de Louveciennes mais la sienne, née d’une nuit d’amour entre Orianne de Louveciennes et le capitaine des Lames.

– Par sécurité, et pour la retirer de l’influence de Ponteverda, La Fargue envoie Anne (qui est le vrai nom de Cécile) se cacher aux “Petites Grenouilles”, le bordel géré par la maîtresse de Marciac.

– Quant au capitaine, le roman se conclut sur une conversation très secrète entre lui et un Dragon nommé “Le Gardien”…

Le background et la novélisation.

Maintenant que vous connaissez un peu mieux le contexte général de notre aventure, nous vous invitons à retrouver tous nos textes dans la bibliothèque dédiée au JDR, Les Lames du Cardinal sur le lien suivant : https://www.botgaming.eu/bibliotheque/themes/jdr-les-lames-du-cardinal/

  • Les nouvelles dites « de background » sont indiquées par un titre sous forme de : [nom du personnage] – Prélude X.
  • Les nouvelles concernant notre avancée dans le JDR sont indiquées par un titre sous forme de : JDR – Livre X. (Acte Y).

Dans la bibliothèque, les textes se présentent par ordre chronologique. Le plus ancien étant en haut de la page, le plus récent se trouvant en bas.

Nous vous souhaitons de bonnes lectures !

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